Magazine d’été #5 – Le Minor, ancien fournisseur de la Marine Nationale


Pour accompagner les vacances d’été, nous vous avons préparé une édition spéciale en plusieurs épisodes. Anecdotes croustillantes, conseils de lecture, recommandations touristiques… votre newsletter Le Minor se mue en véritable magazine à feuilleter, et en voici l’épisode #4.

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Magazine d'été #5

Le Minor, ancien fournisseur de la Marine Nationale

Chaque rentrée est une aventure : préparez votre paquetage
 
Le Minor, ancien fournisseur de la Marine Nationale

Entre Le Minor et la « Royale », c’est une longue histoire. Notre statut d’ « ancien » fournisseur de la Marine Nationale estampille implicitement nos produits du double sceau de la robustesse et de l’aventure.

Aujourd’hui, nous ne fournissons plus les matelots et les officiers de la Marine Nationale, à leur grand regret et au nôtre. Mais nous continuons de tricoter un trousseau de qualité, témoin de décennie d’aventure aux côtés des surfaciers, des sous-mariniers, et des commandos.

En voici les 4 piliers… et un bonus !

1. Le "tricot" de la Royale : rayé par décret

La Marinière en maille Rachel est issue de l’uniforme officiel des matelots de la marine nationale. Le cahier des charges de ce vêtement est édicté par décret en 1858 : elle doit comporter 21 rayures blanches, et 20 à 21 rayures indigo. Si vous avez lu notre magazine #1, vous connaissez les légendes derrière les rayures des marinières classiques. Et si le nombre 21 a lui aussi fait couler beaucoup d’encre (fait-il référence aux victoires navales de Napoléon ?) sa raison d’être est là aussi très prosaïque : c’est le nombre de rayures qui permettait de composer une marinière avec des rayures placées (alternant empiècements unis et empiècements rayés) dans toutes les tailles, et ce notamment pour se démarquer des marins russes et anglais, qui avaient adopté

Ici, la marinière Rachel fait exception à la règle : c’est la seule dont le tissu, nécessitant un tricotage spécial, (sur métier « Rachel ») n’est pas réalisé dans nos ateliers bretons.

Si le tissu est bien fabriqué en France, cette particularité redit en creux notre statut de marque fabricante : c’est l’exception qui confirme la règle !

2. Les petits pulls (de la) Marine

Venant ensuite dans ce trousseau mythologique, les pulls de nos collections sont nombreux à avoir fait partie du paquetage du matelot ou de l’officier.

Nous pouvons évoquer le pull « sous-marinier » et son impeccable col cheminée, ou le pull « officier », naturellement. Ce dernier doit ses empiècements en toile aux épaules et aux coudes au woolly pully anglais, et à l’alliance franco-britannique de la seconde guerre mondiale, qui accoucha entre autres bonnes choses de cette pépite vestimentaire, adoptée par les officiers de marine français, puis par tous ceux qui cherchent dans un pull un véritable compagnon de vie.

Le pull « sous-officier », que l’on a souvent vu porté par Tabarly himself est une version moins « guerrière » de notre pull officier, oubliant les épaulettes, et proposant une encolure originale, ouverte en pointes au niveau des fosses supraclaviculaires.

Le pull marin classique, enfin, fût lui aussi adopté par la marine nationale, avant le pull à empiècements. Les officiers avaient un pull marin uni, tandis que les matelots se distinguaient par une version rayée. Parmi tous nos confrères tricoteurs – plus ou moins bretons – notre pull marin est le seul à avoir conservé la hauteur de ce col « officier », montant, presque cheminée, qui lui donne une élégance folle.

3. Le bonnet de quart, pour faire un tout

Le bonnet vient parachever une silhouette. Vêtement technique par excellence, il est aussi un marqueur de style indéniable : les marins de tous bords adoptent cet accessoire pour signer leur silhouette autant que pour se chauffer les oreilles.

Le bonnet de la marine nationale, et son alternance de points de tricot qui le « fusèlent », reprend les codes de l’uniforme en s’autorisant une inflexion : tricoté en laine mérinos, sa douceur ineffable est celle dont on rêve pour la saison fraîche.

4. Le style militaire comme inspiration

Le vêtement militaire imprègne la mode depuis toujours. Le lien de la maison Le Minor avec la Marine Nationale a inévitablement inspiré nos collections.

La marinière de la marine nationale a inspiré nos gammes de marinières à rayures placées ; le pull marin se départit de son col officier et de sa laine vierge dans des versions revisitées, plus amples et plus douces.

Signe que la création est souvent la réinterprétation sublimée de l’existant, l’année dernière, le très pointu magazine L'Étiquette nous demandait de rééditer notre pull officier, en faisant varier les couleurs : émeraude, ébène, écru.

5. Assortir sa montre et son pull marin ?

Pourquoi ajoutons-nous cet accessoire à notre paquetage ? Parce que l’art horloger concentre de nombreuses valeurs communes avec nos créations : savoir-faire, durabilité, transmission. Les amoureux des belles choses aiment associer une tocante à leur pull marin, si possible un modèle d’occasion, compteur secret d’aventures à compléter.

En la matière, la Marine Nationale est un véritable laboratoire d’innovations, poussant les maisons horlogères à se dépasser pour assurer l’exactitude et la résistance de ces garde-temps. Etanchéité des boîtiers, chronographes et autres complications, positionnement du bouton-poussoir, luminosité des index…

Si le sujet vous passionne, retrouvez une jolie fresque de 34 de ces instruments dans le livre édité par le site Watchistry.

Nous vous signalons également qu‘en ce moment, tous les bracelets de la marque bretonne Avel & Men sont livrés avec un dust-bag réalisé dans un tissu de notre composition.

 

Découvrez l'intégralité de notre magazine d'été :

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